Paris, salon de l'automobile 1995 : Renault présente le premier véhicule équipé d'un moteur entièrement conçu sur ordinateur, en annonçant un gain de facteur cinq pour le bureau d'étude. Aujourd'hui, les industriels confrontés aux contraintes croissantes sur la qualité et les délais de conception, trouvent une aide décisive dans la modélisation numérique des procédés. Ainsi, les solveurs implantés au travers de schémas numériques toujours plus performants font économiser à l‘ingénieur un temps et des moyens expérimentaux précieux.
Les contributions devront montrer comment, grâce aux outils de simulation, les modèles issus de la recherche en Génie des Procédés trouvent de nouvelles applications industrielles On s'attachera à décrire les nouveaux outils numériques dont dispose l'ingénieur en R&D, comme l’illustre l'avènement des souffleries et des réacteurs numériques. La présentation d’études s'appuyant sur d'autres domaines, tels que la description fine de la turbulence ou la micro-fluidique, et décrivant les complémentarités et les limites respectives des approches expérimentales et numériques, contribuera à brosser un tableau cohérent sur les potentialités réelles du "tout numérique". Enfin, l'interopérabilité croissante des solveurs se traduit dès à présent par l’émergence des tous premiers codes de Multiphysique. Les travaux de Génie des Procédés visant à élaborer de tels modèles transversaux, dans les cas les plus complexes, devront mettre en évidence la pertinence des solutions qu’ils proposent aux besoins d’une industrie en mutation permanente.