Pour Saint-Étienne, le temps des houillères et de la métallurgie, c'est du passé !
La ville a clairement évolué vers une économie basée sur de nouvelles technologies. Cependant, elle n'a pas oublié sa remarquable histoire industrielle. Saint-Étienne est la seule ville en France choisie en tant que ville historique pour le XIXe siècle. Au delà du musée national d'art et d'industrie avec sa collection unique d'armes raffinées, de bicyclettes peu communes et de rubans tressés, un héritage industriel complet est là, prêt à être visité.
Saint-Étienne a non seulement un passé industriel riche mais aussi un présent culturel passionnant. Avec un esprit d'innovation et d'audace, la ville s'apprête à devenir la capitale mondiale du design. La Biennale internationale de design, créée en 1998, a été un succès immédiat (150 000 visiteurs en 2002). Avec une galerie d'art moderne internationalement renommée, Saint-Étienne offre un pôle culturel exceptionnel agrémenté d'une pléthore de cafés, de théâtres, de clubs et de restaurants.
Situé à seulement 60 kilomètres de Lyon, Saint-Étienne est à la croisée des axes autoroutiers rendant facilement accessible les villes comme Genève, Marseille, Paris et les régions comme les Alpes, la Drôme et la Provence. La région de Saint-Étienne a beaucoup à offrir. Son centre-ville est situé à un jet de pierre du parc naturel régional du Pilat, des montagnes du Forez et des gorges de la Loire. Les paysages sont exceptionnelles, les bourgs médiévaux et les châteaux de vieilles pierres parsèment le paysage. Au milieu du parc régional, la base nautique de Saint-Victor vous permettra de goûter au plaisir de la navigation ou de vous exercer entre autres au ski nautique, à la planche à voile.
Depuis maintenant plus de dix ans, Saint-Étienne a amorcé un grand virage économique vers les technologies d'avenir (optique, biomédical, mécanique de pointe...), et s'est donné un nouveau visage, dessiné par l'architecte catalan Ricardo Bofill : restaurations, ravalements, réhabilitations et reconversions... sans nier son passé pour autant. Car l'esprit est resté le même, celui de l'innovation et de l'audace à tous crins. La ville ne s'apprête-t-elle pas à devenir capitale mondiale du design ? Avec son pôle culturel exceptionnel, ses musées prestigieux et sa pléiade de cafés-théatres, pubs et restaurants, Saint-Étienne a tout d'une grande métropole.
Depuis la fin des années quatre-vingt et le déclin de l'industrie minière, Saint-Étienne, qui, dans bien des esprits, symbolisait le grisou et le charbon, a amorcé une véritable mutation vers de nouvelles économies tournées vers l'avenir. Deuxième ville après Lyon de la région Rhône-Alpes, riche d'un réseau de quatre mille entreprises industrielle – qui fait d'elle l'un des bassins d'emploi les plus diversifiés d'Europe – et forte de la politique très volontariste de ses élus – Saint-Étienne mise aujourd'hui sur les secteurs de pointe.
Quatre pôles d'excellence ont été choisis en particulier : la mécanique, les technologies médicales, l'eau et l'environnement, l'optique et la vision. Pour les développer, la ville s'appuie sur une réelle complémentarité entre le monde de l'entreprise d'une part, et ceux de la recherche, de la formation et de l'enseignement supérieur de l'autre. La présence à Saint-Étienne de huit cents chercheurs et docteurs, l'existence d'une soixantaine de laboratoires de renommée internationale et d'un pôle d'enseignement riche de seize mille étudiants font en effet de l'agglomération stéphanoise le premier pôle, après Paris, pour la recherche scientifique et technique nationale. On l'aura compris : l'ENSM.SE ne pouvait trouver un environnement plus stimulant pour ses activités de recherche et transfert de technologie !
Saint-Étienne ne renie pas pour autant son passé. Au contraire ! De l'esprit pionnier qui animait ses entrepreneurs dans le contexte de la révolution industrielle du XIXe siècle, elle a gardé la vitalité, l'ingéniosité et le goût de l'initiative. Mais elle les canalise aujourd'hui vers les nouvelles exigences de son temps. Dans l'art de la reconversion, la ville est passée maître : un exemple typique est la mutation de son savoir-faire en rubanerie (si Lyon fut longtemps capitale de la soie, Saint-Étienne était celle du ruban) vers les tissus techniques de santé (bas de contention, genouillières, bandes extensibles). Dans ce secteur, tous les grands groupes européens sont présents : Thuasne, Gibaud, Ganzoni, Lohmann Rausher, Cheynet.
Saint-Étienne est la 14e ville de France par sa population (190 000 habitants), et la 7e agglomération française (450000 habitants). Son pôle économique compte 18 000 entreprises, dont 4 000 PME-PMI – ce qui fait d'elle le deuxième réseau national de PME-PMI après la région parisienne – et, avec ses quelque 170 000 salariés, la première ville de Rhône-Alpes en matière de création d'emploi. Aussi ne s'etonnera-t-on pas que le taux de chômage y soit inférieur à la moyenne nationale (9%).
Et c'est tout naturellement qu'un autre volet d'entreprises, spécialisées cette fois dans la fabrication de prothèses artérielles et articulaires, s'est installé dans l'agglomération stéphanoise. Pour le centre SMS de l'ENSM.SE, les potentialités d'une telle économie locale sont bien évidemment considérables. Il s'agit là d'un autre exemple de reconversion spectaculaire, car la mécanique de précision a toujours été, elle aussi, l'un des domaines de compétence privilégiés de Saint-Étienne (on le doit aux sous-traitants des entreprises de sidérurgie et de métallurgie lourde, installé sur place). Le secteur médical n'est cependant pas le seul concerné par ce savoir-faire. Automobile, aéronautique, matériel agricole ou ferroviaire en sont d'autres illustrations : ce sont les boîtes de vitesse du groupe allemand ZF Bouthéon, les pièces de direction du groupe japonais Koyo, les vilebrequins de compétition du leader mondial Chambon SA (groupe Dover) ou les reconfigurations de pièces aéronautiques d'ICT (International Compressor Technologies). Toute une gamme de niches à forte valeur ajoutée dont le réseau industriel stéphanois a le secret.
Pour autant, Saint-Étienne a également su innover et se créer de nouvelles spécialisations : c'est le cas des métiers de l'eau qui, sans se rattacher à des racines locales ancestrales, n'en fédèrent pas moins aujourd'hui plus de cent cinquante partenaires aux compétences variées, dans les secteurs du traitement de l'eau et de l'environnement (avec notamment SNF, leader mondial de l'épuration des eaux qui emploie sept cents salariés). En matière d'optique et de vision, la métropole s'affirme également comme l'un des tout premiers pôles européens : mille emplois sont concernés par ce secteur d'avenir, répartis dans cent vingt entreprises (dont Thalès-Angénieux, numéro un mondial dans le polissage de lentilles).
Créé par la famille Guichard il y a près de cent cinquante ans (en 1858), le célèbre groupe Casino est né à Saint-Étienne, d'abord sous la forme d'une petite épicerie. Aujourd'hui, on ne compte plus les établissements dans le monde de ce précurseur de la grande distribution. Mais, fidèle à sa terre de naissance, il reste le plus gros employeur de la ville (10 000 emplois, directs ou indirects).
Autre star locale : l'eau minérale Badoit, dont la source jaillit à Saint-Galmier, petit village de la plaine du Forez, voisine de Saint-Étienne. Première eau gazeuse de France ("Y'a d'la joie !"), la source de l'eau de Badoit n'est pas née de la dernière pluie, puisqu'on la connaissait déjà dans l'antiquité. Ce n'est qu'en 1837 qu'elle commence à être mise en bouteilles et industrialisée, pour connaître la success story que l'on sait.
Ce tableau ne serait pas complet si l'on ne mentionnait Verney-Caron, "faiseur de fusils" à Saint-Étienne depuis 1650 et, aujourd'hui encore, leader des fabricants français d'armes de chasse.
Ville au riche passé industriel, Saint-Étienne n'en a pas moins toujours su intégrer l'art et la création artistique dans sa vie quotidienne. Mieux : elle a su concilier les deux domaines, acquérant ainsi un certain sens de l'objet, à la fois ingénieux et esthétique, le plus souvent audacieux, qui lui est très particulier. Son musée d'Art et d'Industrie témoigne magnifiquement de ces savoir-faire et de ce patrimoine, avec des collections uniques d'armes ouvragées, de cycles rigolos et de rubans passemantés.
Ce sens de l'innovation a tout naturellement mené la ville à se doter, dès 1987, d'un musée d'Art moderne de réputation internationale (80 000 visiteurs par an), abritant la deuxième collection nationale d'art contemporain, après celle du centre Georges Pompidou à Paris. Peintures, sculptures, installations... le musée est actuellement pourvu d'un fonds de dix mille œuvres (Dubuffet, Soulages, Viallat, Klein, Warhol, Buren...), régulièrement enrichi grâce à une politique d'acquisition très volontariste. A cet ensemble s'ajoutent plus de six cents pièces constituant l'une des rares collections de référence dans le domaine du design industriel en France (Eames, Le Corbusier, Prouvé, Perriand...).
Ville d'art et d'histoire
Saint-Étienne qui, en 2000, s'est vu décerner le label de Ville d'art et d'histoire, accueille de nombreux événements culturels. Pendant trois jours, fin octobre, les places de son centre-ville se recouvrent de chapiteaux à l'occasion de la Fête du livre, l'une des plus importantes manifestations littéraires de France, avec cent vingt mille visiteurs et près de cinq cents auteurs présents. Autre rendez-vous : "Art dans la ville", une semaine dédiée aux artistes locaux, début juin, pendant laquelle des œuvres plastiques sont exposées dans des lieux inédits et décalés.
Tout cela participe d'un même élan, auquel Saint-Étienne a décidé de donner un nouveau souffle en créant, en 1998, la Biennale internationale du design, devenue en un temps-éclair un rendez-vous incontournable. Depuis, tous les deux ans, pendant dix jours, des objets en provenance du monde entier, emblématiques de la mode, de la consommation ou de l'innovation urbaine, sont réunis au Parc des Expositions pour offrir un très beau panorama de la diversité de création dans ce secteur.
Le Musée de la mine. Dernier site préservé de l'aventure du charbon dans la Loire, le puits Couriot, qui fut longtemps le plus grand puits d'extraction de la région (jusqu'à trois milles tonnes de charbon par jour en 1950 !), a fermé ses portes en 1973. Il n'en reste pas moins un site exceptionnel, qu'il est possible de visiter depuis 1991, date de sa reconversion en musée. Salle des pendus, lampisterie, accès à la galerie souterraine par le puits d'extraction... La remontée dans le temps est garantie.
Depuis 1995, le visage urbain de Saint-Étienne connaît une véritable cure de jouvence, via de nombreux embellissements et mises en valeur de son patrimoine (la ville a d'ailleurs reçu le premier prix de l'Aménagement urbain 1999). Se fiant aux orientations de l'architecte catalan Ricardo Bofill, l'accent a été mis, en particulier, sur la restauration ou le réaménagement des multiples places (places Jean-Jaurès, Jean Moulin, de l'Hôtel de Ville, Bellevue, Grenette...), car ce sont elles qui, animées et conviviales, souvent dotées d'un marché (soixante-douze marchés en tout !), constituent autant de pôles de vie et structurent la ville par quartiers.
"La Gaga attitude" : c'est l'art de vivre stéphanois, fait de convivialité et d'originalité. Une charte, établie en 2002, brosse, à travers douze thèmes (qui reprennent les douzes lettres de Saint-Étienne), le tableau de ce mode de vie très stylé. Le "gaga" désigne à l'origine le parler stéphanois, un mexique savoureux qui continue à courir les rues de Saint-Étienne et dont le cri de ralliement est "fouilla !".
Les alentours de la rue des Martyrs-de-Vingré, avec leurs petites rues pavées et piétonnes, leurs myriades de boutiques, et tout un attirail de bars branchés, pubs et restaurants, en font l'un des principaux lieux de vie nocturne, notamment estudiantine (à Saint-Étienne, 22% de la population a moins de vingt ans). Les élèves de l'ENSM.SE connaissent bien le coin : c'est là qu'ils ont leurs habitudes !
Sans compter les cafés-théatres, qui accueillent les compagnies émergentes et défendent la création stéphanoise indépendante. Ils sont très nombreux à Saint-Étienne, où le vent de décentralisation, soufflé par le comédien Jean Dasté dans les années cinquante, a fait de la ville un véritable foyer de création théatrale. Ne pas manquer le Théatre de Poche (spécialiste des soirées interactives avec la LISA, Ligue d'improvisation amateur stéphanoise) et le Cafuron (saynètes gagas et autres gagasseries, le gaga étant le parler stéphanois).
Saint-Étienne est bien évidemment dotée par ailleurs de grandes structures culturelles au rayonnement national et international. Héritée des maisons de la culture initiées par André Malraux, l'Esplanade enchaîne créations et coproductions pluridisciplinaires, proposant notamment une saison lyrique et une programmation de ballets de grande qualité. Avec sa salle à l'italienne, ses mille quatre cents places, et l'accueil de quelque deux cent mille spectateurs chaque année, le lieu fait office de véritable opéra de Saint-Étienne. Quand à la Comédie, le Centre dramatique national créé en 1947 par Jean Dasté (qui toute sa vie œuvra pour la création d'un théatre provincial de qualité), elle accueille plus de cent cinquante mille spectateurs par an, et diffuse ses spectacles (une quarantaine par saison) en France et à l'étranger.
Ville de moyenne montagne (à 600 m d'altitude) dite "Ville aux sept collines", située à quelques encablures des monts du Forez et du Massif Central, Saint-Étienne propose des spécialités culinaires accordées à son environnement, c'est-à-dire simples et savoureuses, à base de pommes de terre, de crème et de lait. La plus connue est sans aucun doute la râpée de Saint-Étienne (des pommes de terre râpées et aillées, battues avec des œufs et de la crème, puis frites au beurre), mais le barboton (un ragoût de pommes de terre parfumé au thym et au laurier) l'égale en saveur.
Quant à la gastronomie laitière du département de la Loire, elle a donné naissance au sarasson, onctueux fromage blanc - résidu du battage du beurre égoutté puis malaxé - qui, assaisonné de ciboulette, se consomme le plus souvent frais, accompagné de pommes de terre. Parmi les spécialités fromagères, la fourme de Montbrison, AOC au lait de vache, à la pâte persillée recouverte d'une fine croûte orangée, est la plus célèbre, mais il faut aussi mentionner la brique du Forez, petit fromage au lait de vache parfois mélangé de lait de chèvre.
Un bon côtes-du-Forez, que l'on choisira plutôt rouge que rosé, accompagnera idéalement ces plats : vin de cépage gamay, à la robe vive et aux arômes de fruits rouges, cet AOC présente une grande souplesse en bouche. Mais la Loire compte bien d'autres vignobles prestigieux, parmi lesquels l'AOC Saint-Joseph doit être cité. N'était-il pas apprécié à la table des rois de France ? De cépage syrah pour les rouges, ce vin corsé et généreux se marie remarquablement avec les fromages.
Si Saint-Étienne a tout d'une grande métropole culturelle, elle n'étouffe pas pour autant dans son tissu urbain ! C'est là sa chance : située à quelques encablures du parc naturel du Pilat, des monts du Forez et des gorges de la Loire, la ville bénéficie d'un cadre naturel sans équivalent. Escalade, parapente, randonnées et VTT à volonté : avis aux sportifs, la ville des Verts est faite pour eux ! En été, ils pourront profiter de la base nautique de Saint-Victor, de son ski nautique ou de ses canoës, et, en hiver, de la station de Chalmazel pour aller skier. La liste ne s'arrête d'ailleurs pas là puisque, profitant d'une situation géographique à la croisée des axes autoroutiers, Saint-Étienne se trouve également à proximité de grandes métropoles (Lyon, Genève, Marseille...), mais encore des Alpes, de la Drôme ou de la Provence.
De bonnes fées ont décidement dû se pencher sur Saint-Étienne à sa naissance, car, en plus de sa vie culturelle bouillonnante, la ville bénéficie d'un environnement naturel exceptionnel, offrant à ses habitants détente, promenades et activités sportives à portée de main. Peu de grandes métropoles peuvent se targuer de proposer une palette de loisirs aussi variée...
La proximité du parc naturel régional du Pilat (situé au sud de Saint-Étienne, sa limite nord frôle la ville, et il est le seul des trente-six parcs régionaux de France à inclure une importante fraction communale urbaine) que les Stéphanois, qui profitent déjà de très nombreux espaces verts et équipements sportifs au sein de leur métropole, le considèrent comme un autre de leurs "jardins publics". Simplement, ce jardin-là aurait la particularité d'être un peu plus grand que les autres (soixante-dix mille hectares) et plus sauvage (forêts de sapins et landes de genêts s'y succèdent à perte de vue).
Joyau environnemenal de l'agglomération stéphanoise, créé en 1974, le Pilat est une réserve de moyenne montagne, à cheval sur les départements de la Loire et du Rhône. Son sommet, le crêt de la Perdrix, culmine à 1 432 m. De là, la vue sur la région est exceptionnelle : devant soi, la vallée du Rhône ; à l'est, les Alpes puis le mont Ventoux ; les monts du Forez à l'ouest ; au nord, les monts du Lyonnais et l'on aperçoit même le Jura. Bourgs médiévaux et châteaux de vieilles pierres parsèment le paysage, animé de fêtes et festivals tout au long de l'année.
Idéal pour pique-niquer, paradis des randonneurs et des amateurs de VTT (1 500 km de sentiers et chemins de randonnée dont le GR 7 et le GR 42), le Pilat offre aussi ses pentes rocheuses aux amateurs de parapente et d'escalade, notamment à Rochetaillée et Roche-Corbière (village et site situés à quinze minutes du centre-ville de Saint-Étienne, à deux minutes de la Maison des Elèves !).
Le gouffre de l'Enfer et sa via ferrata sont bien connus des élèves de l'ENSM.SE ! Au-delà, s'étend la vallée du Furan, dont la forêt communale de Saint-Étienne (la forêt du Grand-Bois) marque la porte d'entrée. Le village du Bessat (1 170 mètres d'altitude) y est l'un des points de départ de randonnée préférés des Stéphanois.
Quant aux gorges de la Loire, situées à 15 km à l'ouest de Saint-Étienne, elles proposent une autre panoplie d'activités, nautiques cette fois, puisque la construction du barrage de Grangent, en 1959, a permis la création d'un superbe plan d'eau. Il s'agit en effet, avec ses 57 millions de mètres cubes d'eau, de l'un des plus grands ports de plaisance en eau intérieure de France (trois cents bateaux amarrés dans la marina !).
Là, bénéficiant d'une plage artificielle très opportune pour bronzer ou se baigner en juillet-août, la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire permet de s'exercer au ski nautique, à la planche à voile, au dériveur, au canoë ou à l'aviron. Dans un cadre naturel enchanteur (et classé), les amoureux peuvent s'offir une croisière en vedette privée, qui les emmènera de l'île de Grangent à la presqu'île du Châtelet.
L'hiver, ce sont les monts du Forez qui prennent le relais. Jouxtant l'Auvergne, le département de la Loire profite en effet des contreforts du Massif Central pour se doter d'une station de ski, la station de Chalmazel (à une quarantaine de kilomètres de Saint-Étienne). Petit bourg de moins de cinq cents habitants, Chalmazel offre un très beau domaine skiable, équipé d'un télésiège, d'un téléski, d'un snow-park et de canons à neige. Son point le plus haut atteint 1634 mètres (Pierre-sur-Haute, point culminant des monts du Forez).
À la croisée des chemins, Saint-Étienne est idéalement placée pour rejoindre en un temps record de grandes métropoles nationales ou européennes :